
Le mérite des 10 (premiers) jours de Dhul-Hijja
« Par l’Aube, et par les dix nuits. » [l’Aube, v. 1 et 2]
« Cela fait référence aux 10 (premiers) jours de Dhul-Hijja.»
Allah a dit aussi (traduction du sens des versets) :
« Ce sont les dix jours [de Dhul-Hijja]. »
« Le Prophète – Paix et salut d’Allah sur lui – a dit :
« Il n’y a pas d’oeuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours. »
Les Compagnons dirent : « Même pas le Jihâd ? »
Il dit : « Même pas le Jihâd, sauf un homme qui sortirait risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien (càd. qu’il y perdrait sa vie et sa fortune). »
Rapporté par Al-Bukhârî.
Ce qui est recommandé de faire pendant ces 10 jours
Dire « Allâhu Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh» (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn ’Umar – qu’Allah l’agrée – le Prophète – Paix et salut d’Allah sur lui – a dit :
Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa’llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». »
Rapporté par At-Tabarânî dans son Mu’jam ul-Kabîr.
« Ibn ‘Umar et Abû Hurayra – qu’Allah les agrée- allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient « Allâhu Akbar » et les gens répétaient derrière eux.”
(chacun pour soi, car il n’existe aucune preuve qui prouve qu’il faut dire cette formule en groupe, d’une seule voix).
Il est recommandé de dire le Takbîr à haute voix, selon ce qu’ont fait ‘Umar, son fils et Abû Hurayra.
« Le Prophète – paix et salut d’Allah sur lui- jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois. »
Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î.
« J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. »
Rapporté par Muslim.
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Quelques règles se rapportant au sacrifice
« Bismillâh Wallâhu Akbar. »
« Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. »
Que faut-il sacrifier ?
« Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux. » [Le Pèlerinage, v. 34]
« Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. »
Rapporté par At-Tirmidhî.
Le moment propice pour égorger la bête
«Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunna des musulmans. »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
« Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de la part d’untel » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète – Paix et salut d’Allah sur lui – a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. »
Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî.
La répartition (de la viande) du sacrifice
« Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres… » [Le Pèlerinage, v. 28]
Et on ne donne pas à la personne qui a abattu la bête de cette viande comme salaire pour son travail.